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Retour sur le parcours d’un ancien d’HEC Junior Conseil (un M&A)


HEC Junior Conseil est une structure qui rassemble depuis 1971 des étudiants de HEC Paris motivés et ayant à cœur d’accompagner au mieux leurs clients. Elle comptabilise plus de 700 anciens, soit autant de profils et de parcours différents. Il n’est toutefois pas rare de voir des étudiants de HJC initier leur parcours professionnel dans le domaine de la fusion-acquisition. Nous découvrons ensemble le parcours de Guillaume Morand, président du mandat HJC de 2017-2018, qui travaille aujourd’hui chez Goldman Sachs en tant qu’analyste en Investment Banking.

 

Bonjour Guillaume, peux-tu nous raconter ton parcours ?

 

GM : Je suis rentré à HEC après une prépa ECE au lycée Henri IV. Lors de ma première année d’école, j’ai suivi une licence de droit et la liste « Djackpot Unchained » dont j’étais président est devenue le nouveau mandat HJC. Mon investissement auprès de HJC a été conséquent en raison de mon rôle de président et de mon implication dans plus de vingt missions au cours du mandat. En césure, je suis entré chez JP Morgan en M&A puis chez Cinven en PE. Après une dernière année passée à Yale en double diplôme et une année chez JP Morgan comme analyste, j’ai rejoint Goldman Sachs en investment banking.

 

Sur quel type d’opération de fusion-acquisition interviens-tu ?

 

Traditionnellement, on définit sous le terme « small cap » toutes les opérations dont le prix de cession est inférieur à 30M€, « mid cap » entre 30M€ et 150M€ et « large cap » supérieur à 200M€. Cette définition varie toutefois selon les banques et leurs tailles.

GM : Chez Goldman Sachs, je suis dans une équipe qui opère sur du mid cap dans sa définition à l’américaine, donc des opérations qui vont de 200 millions à 6 milliards. Chez JP Morgan, j’ai travaillé dans l’équipe large cap qui s’occupait d’opérations conséquentes comme la fusion entre TF1 et M6. La définition de ce type d’opération est assez variable selon les pays. Globalement, j’ai surtout accompagné des fusions avec une forte exposition sponsor (opérations réalisées par des fonds d’investissement en PE plutôt par que des fonds stratégiques).

Chez Goldman Sachs, j’ai opéré sur la levée de fond de Backmarket et Vestiaire Collective. Globalement, chez GS, je suis dans une équipe qui essaie de repenser la définition de M&A. On souhaite suivre des acteurs du début, lorsqu’ils commencent à faire des levées de fond de 100 millions, jusqu’à la fin, une IPO par exemple.

 

Une telle façon de procéder te fait donc travailler avec différents types d’acteurs ?

 

GM : Chez GS, on propose une vision plus globale qui est un fort levier de croissance chez GS aujourd’hui. J’opère donc avec différentes divisions en investment banking. On se mêle par exemple avec des équipes de financement pour répondre au mieux aux attentes du client. Cette façon de procéder est effectivement une vision assez forte dans l’identité de Goldman Sachs. Comme pour la plupart des cas de fusion-acquisition, j’ai traité avec des clients qui rachètent leurs concurrents existants sur le marché. On intervient sur des marchés variés comme celui de la santé ou bien des campings.

 

Lire aussi : à quoi ressemblera la Junior Entreprise de demain ?

 

Quelles sont les différences que l’on rencontre lorsque l’on opère sur du small, du mid ou du large ?

 

GM : Lorsque l’on travaille sur du small ou du mid, on a plus d’exposition au management, on est plus facilement proche du CEO ou du board des entreprises. On dispose aussi de plus d’autonomie. Et surtout on y voit des acteurs qui sont plus petits, donc souvent plus dynamiques en termes de transactions comme Backmarket. Pour du large cap, les grandes entreprises clientes agissent moins dans l’immédiat sur les opérations d’acquisitions.

 

Quelles sont les aptitudes dont a besoin un analyste en M&A ?

 

GM : Il faut se montrer rigoureux pour constamment vérifier ses sources et s’assurer de la véracité de ce que l’on présente. Un analyste doit disposer d’une curiosité nécessaire pour savoir suivre l’évolution des industries, des marchés et connaître leur fonctionnement. Il faut aussi avoir des capacités d’analyse pour réussir à trouver du sens aux données que l’on étudie.

 

Y-a-t-il des qualités similaires requises chez l’administrateur de HJC et l’analyste en fusion-acquisition ?

 

GM : On retrouve bien sur la curiosité pour souhaiter se tourner vers des clients, des marchés. Il faut donc être à l’aise avec des clients pour savoir répondre à leurs besoins. Lorsque l’on travaille à HJC, on doit aussi faire preuve de rigueur parce que les administrateurs sont autonomes sur la mission qu’ils mènent. Pour ce qui est du hard skill, il faut savoir structurer une présentation, ce que l’on apprend très vite à HJC et que l’on réutilise dans le M&A. Enfin, travailler à HJC permet de faire découvrir les outils techniques comme Excel et travailler dans le M&A vient combler nos dernières lacunes dans la maîtrise de ces outils.

 

A l’avenir, dans quel domaine souhaites-tu continuer ?

 

GM : Aujourd’hui, je suis très satisfait du M&A. A voir pour l’avenir car être analyste dans des cabinets comme Goldman Sachs ouvre énormément d’opportunités.


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